La qualité des ressources en eau représente un enjeu majeur, car elle est impactée principalement par les activités industrielles, le changement climatique et des stratégies de gestion inadaptées. C’est dans ce contexte que les travaux menés en collaboration entre la Communauté de communes de Sumène-Artense (CCSA) et l’Université Clermont Auvergne, avaient proposé de combiner des approches basées sur les biomarqueurs, les bio-essais et l’intelligence artificielle afin de développer des méthodologies innovantes et explicables pour l’évaluation de la qualité de l’eau. Deux méthodes biologiques ont été explorées : Quantification de la protéine P-gp dans les globules rouges de truite en tant que Biomarqueur de Résistance et l’évaluation de la toxicité de l’eau avec le modèle C. elegans en tant que bio-essais. L’intelligence artificielle a permis de tirer partie de vastes bases de données environnementales et de développer des modèles prédictifs orientés qualité de l’eau. Fort de ces résultats, ce travail pluridisciplinaire a mis en exergue l’importance de la médiation scientifique, nécessaire pour sensibiliser la population aux enjeux de la gestion de l’eau et pour favoriser une gestion durable et participative des ressources aquatiques.